Delhi-Brussels
http://www.facebook.com/profile.php?id=658114607&v=app_2392950137&ref=profile#!/profile.php?id=658114607&ref=profile
Exit
Accueillie dans le palais Oberoi, Cendrillon se sent perdue dans les couloirs de moquette.
La sortie n'est pas loin
Mais où est l'entrée du pays?
La sortie n'est pas loin
Mais où est l'entrée du pays?
Into your arms, Delhi
C'est dans le quartier de Chuna Mandi a Pahar Ganj que se termine le projet 'Into your arms' ( edition 2010;)) avec une epreuve 'brouillon' d'Into your arms
A Chuna Mandi, plusieurs conducteurs de rickshaws ont reclame copie du flexprint
'So beautiful! Can i have one?'
'It's just a test i don't have other with me. But maybe, in some months, i'll come back and we'll do 500, 1000, 2000 maybe more flexprint...'
'Oh yes Madam!'
Ainsi se termine le dernier jour d'Into your arms a Delhi. Il reste quelques heures pour empaqueter, dire au revoir aux amis et rever au retour...
Merci a ceux et celles qui m'ont soutenue dans cette aventure, m'ont aidee a traverser l'organisation chaotique d'aki, ont supporte mes coups de gueule, mes coup de fatigue, mes insatisfactions diverses.
Merci aux regards croises, aux mots echanges, aux silences partages.
Merci aux bras qui se sont ouverts, aux mains qui se sont tendues.
Il est temps pour moi de rentrer a Bruxelles, de me reposer quelques temps, de retrouver ma langue maternelle, les amis de mon pays. Mais je reviendrai bientot pour une nouvelle 'Traversee' (cfr 08/02/10 on the blog)
A Chuna Mandi, plusieurs conducteurs de rickshaws ont reclame copie du flexprint
'So beautiful! Can i have one?'
'It's just a test i don't have other with me. But maybe, in some months, i'll come back and we'll do 500, 1000, 2000 maybe more flexprint...'
'Oh yes Madam!'
Ainsi se termine le dernier jour d'Into your arms a Delhi. Il reste quelques heures pour empaqueter, dire au revoir aux amis et rever au retour...
Merci a ceux et celles qui m'ont soutenue dans cette aventure, m'ont aidee a traverser l'organisation chaotique d'aki, ont supporte mes coups de gueule, mes coup de fatigue, mes insatisfactions diverses.
Merci aux regards croises, aux mots echanges, aux silences partages.
Merci aux bras qui se sont ouverts, aux mains qui se sont tendues.
Il est temps pour moi de rentrer a Bruxelles, de me reposer quelques temps, de retrouver ma langue maternelle, les amis de mon pays. Mais je reviendrai bientot pour une nouvelle 'Traversee' (cfr 08/02/10 on the blog)
Into your arms Delhi
C'est a la jnu university finalement qu'into your arms a atteri. Photos a suivre...
Projet "Into your arms", Delhi
Delhi est la dernière ville du parcours "Into your arms" en Inde.
Dans le Lodhi Garden http://en.wikipedia.org/wiki/Lodi_Gardens
face aux oiseaux habitant le tombeau de l'empereur Muhammad Shah ( http://fr.wikipedia.org/wiki/Muhammad_Sh%C3%A2h_%28Moghol%29 )
des amoureux ont gravé souvenirs
Après avoir visité galeries et lieux culturels c'est à cet endroit que j'espère laisser les traces d'"Into your arms".
Encore faut-il obtenir l'autorisation de la section "horticulture" de la municipalité de Delhi....
L'administration étant ce qu'elle est, j'ai quelques doutes... Demain lundi je risque de passer la journée dans les bureaux, d'un employé à l'autre... Au pire, j'exposerai à nouveau "sauvagement"...
Après si le temps le permet, j'envisage de laisser une des photos d'"Into your arms" imprimée sur une bâche en plastique pour rickshaw... Il en faudrait 500 ou mille min pour que cela soit visible dans une partie de Delhi... Sans moyens, avec humilité je me contentrai d'un seul;)...
Dans le Lodhi Garden http://en.wikipedia.org/wiki/Lodi_Gardens
face aux oiseaux habitant le tombeau de l'empereur Muhammad Shah ( http://fr.wikipedia.org/wiki/Muhammad_Sh%C3%A2h_%28Moghol%29 )
des amoureux ont gravé souvenirs
Après avoir visité galeries et lieux culturels c'est à cet endroit que j'espère laisser les traces d'"Into your arms".
Encore faut-il obtenir l'autorisation de la section "horticulture" de la municipalité de Delhi....
L'administration étant ce qu'elle est, j'ai quelques doutes... Demain lundi je risque de passer la journée dans les bureaux, d'un employé à l'autre... Au pire, j'exposerai à nouveau "sauvagement"...
Après si le temps le permet, j'envisage de laisser une des photos d'"Into your arms" imprimée sur une bâche en plastique pour rickshaw... Il en faudrait 500 ou mille min pour que cela soit visible dans une partie de Delhi... Sans moyens, avec humilité je me contentrai d'un seul;)...
Arrivée à Delhi
Je suis merveilleusement accueillie ici quelques jours chez Marielle et
Biplap Muzibar Rahaman:
http://www.flickr.com/photos/biplabmr/
http://biplabart.blogspot.com/?spref=fb
Biplap Muzibar Rahaman:
"I do not know how to describe myself. I am a man from a village of West Bengal, 140 k.m. north from Calcutta. Spent my first 16 year ( Most of the time) in my village. It is like a bless in my life. Now I feel it was a great time that I miss. Then Calcutta and when I was 19, joined the art college in Calcutta and it took 5 years to get a degree from Calcutta University. Oh! Since then I do photography and painting both at a moment. Till now I feel I am not a photographer. Because I compare with all great photographers around the world. I feel jealous and get depressed when I see any good work by great photographer. Now it is like drinking water to me. I can not survive without camera. A profession like photojournalist in India is..I do not know what to say....not possible for me. Also this is not the time to tell the truth. (What is "truth" anyway) One more thing that I realized. I have to act directly, I mean when I am a painter I have to organize everything to grow up as a real painter. It is not different whenever I am a photographer. Through Flickr website, I do not attract more than 30 people,I think about the whole population of the world. Not a problem, I would like to work more and still trying my own way to speak something special or different.
I am living in Delhi now.
Love to all of you, who shared these few lines with me. And regards too, the best regards. Respect is the prime matter to build up a civilization. So, I respect you all from my deep core of my mind and soul."
I am living in Delhi now.
Love to all of you, who shared these few lines with me. And regards too, the best regards. Respect is the prime matter to build up a civilization. So, I respect you all from my deep core of my mind and soul."
Pour découvrir le travail de Biplap:
http://www.flickr.com/photos/biplabmr/
http://biplabart.blogspot.com/?spref=fb
Acceptation de l'éphémère
Vendredi 2 avril :
A la périphérie de Shimla, sur le chemin du Jakhu Templehttp://en.wikipedia.org/wiki/Jakhoo (temple d'Hanuman)http://fr.wikipedia.org/wiki/Hanoum%C3%A2n je m'arrête sous l'abri pour y exposer "Into your arms". Rituel? Performance?
Quelques pélerins, passants s'arrêtent, intrigués...
Le travail terminé, je laisse l'"expo" sous la protection des singes (dont un s'empresse de me dérober le tube de févicol)
Dimanche 4 avril, en revenant du temple, je découvre l'expo devenue oeuvre des passants? ou des singes?
Corps enlacés déchirés.
Mots d'amour arrachés
Reste cependant Hanuman dans les bras de Rama...
Adoration
A la périphérie de Shimla, sur le chemin du Jakhu Templehttp://en.wikipedia.org/wiki/Jakhoo (temple d'Hanuman)http://fr.wikipedia.org/wiki/Hanoum%C3%A2n je m'arrête sous l'abri pour y exposer "Into your arms". Rituel? Performance?
Quelques pélerins, passants s'arrêtent, intrigués...
Le travail terminé, je laisse l'"expo" sous la protection des singes (dont un s'empresse de me dérober le tube de févicol)
Dimanche 4 avril, en revenant du temple, je découvre l'expo devenue oeuvre des passants? ou des singes?
Corps enlacés déchirés.
Mots d'amour arrachés
Reste cependant Hanuman dans les bras de Rama...
Adoration
En week-end à Shimla
Chers Isabelle et Bruno,
un petit message pour vous dire que Béa a décidé de se prendre un petit week-end de congé pour prendre soin d'elle....
un petit message pour vous dire que Béa a décidé de se prendre un petit week-end de congé pour prendre soin d'elle....
Mercredi 31 mars, deuil d'un chemin aki
En ce dernier jour de mars, après une nuit de cauchemars, Cendrillon prend la brosse, la trempe dans la couleur noire, au service du Prince Gaupal Sarma.
"You know, dit-elle au Prince, the black colour in my country is the same than the white colour in your country. The colour of the mourning. Today, with the black colour, i bury all my illusions..."
Cendrillon regarde ainsi son ombre s'éloigner tandis que le Prince Sarma recouvre le trottoir des couleurs de l'histoire de son pays.
"You know, dit-elle au Prince, the black colour in my country is the same than the white colour in your country. The colour of the mourning. Today, with the black colour, i bury all my illusions..."
Cendrillon regarde ainsi son ombre s'éloigner tandis que le Prince Sarma recouvre le trottoir des couleurs de l'histoire de son pays.
Quelques artistes d'AKI, Shimla
Ana Mc Leod: www.annamacleod.com
Ondi Mc Master: http://ondisawanderingstar.blogspot.com/
Gaupal Sarma
Ondi Mc Master: http://ondisawanderingstar.blogspot.com/
Gaupal Sarma
Performance Gertrud Riethmueller, Campus universitaire de Lucknow
Dans le jardin du campus universitaire de Lucknow, de nombreux spectateurs s'"attroupent" autour de Gertrud.
Après 10 min, le "show" se poursuit sur la scène ouverte du campus.
Gertrud continue. Quelques étudiants restent autour d'elle, intrigués. "What is this? What does she write? What is the subject?..." AUTO-DETERMINATION. "What is the definition of this art, Madam?" "Performance-Art" "But all the time art is a performance..." Une discussion s'engage avec cet étudiant qui semble réellement intrigué, intéressé... Me revient à nouveau en mémoire quelques lignes “Lettres à Lucilius” de Sénèque lues il y a quelques semaines:
Démocrite a dit “Un seul homme est pour moi le public, et le public un seul homme.” J’approuve encore, quel qu’en soit l’auteur.
Merci à toi, Gertrud, pour cette performance.
www.gertrud-riethmueller.de
Après 10 min, le "show" se poursuit sur la scène ouverte du campus.
Gertrud continue. Quelques étudiants restent autour d'elle, intrigués. "What is this? What does she write? What is the subject?..." AUTO-DETERMINATION. "What is the definition of this art, Madam?" "Performance-Art" "But all the time art is a performance..." Une discussion s'engage avec cet étudiant qui semble réellement intrigué, intéressé... Me revient à nouveau en mémoire quelques lignes “Lettres à Lucilius” de Sénèque lues il y a quelques semaines:
Démocrite a dit “Un seul homme est pour moi le public, et le public un seul homme.” J’approuve encore, quel qu’en soit l’auteur.
Merci à toi, Gertrud, pour cette performance.
www.gertrud-riethmueller.de
Sur le chemin AKI
Même Birkenstok ne résiste pas à la "direction" chaotique d'AKI...
Je poursuis cependant le chemin, même pieds nus;), avec comme direction celle d'"Into Your arms".
Avec au coeur du projet quelques belles rencontres artistiques et humaines naissantes dont il s'agit de prendre soin.
Into your arms, Lucknow
A Lucknow, suite au travail à Ranchi, j'ai rejoint le groupe AKI.
A Lucknow, ne me demandez pas comment est la ville.
A Lucknow, mes bras épousaient l'état des bâtiments en ruine;).
J'ai légèrement baissé les bras, acceptant d'afficher "Into your arms" sur un "tableau" ( interdiction d'afficher sur les murs extérieurs) pour une présentation à la Lalit Kala Academy.
A Lucknow, ne me demandez pas comment est la ville.
A Lucknow, mes bras épousaient l'état des bâtiments en ruine;).
J'ai légèrement baissé les bras, acceptant d'afficher "Into your arms" sur un "tableau" ( interdiction d'afficher sur les murs extérieurs) pour une présentation à la Lalit Kala Academy.
Into your arms, Ranchi
Chaitali
Chaitali takes me into her arms, like one takes into arms a friend setted of for a too long time and who missed so much him.
Beyond the high wall and barbed wires, Chaitali looks at the sky where free birds are flying.
From Mahela Kash, she can't ear the echo of the sound. The echo of the sound of the heavy door of the prison of Ranchi.
In three years, Chaitali will border the wall of the male prison where her husband resides.
In three years, Chaitali will rejoin the entrance of the prison.
In three years, after more than 13 years, Chaitali will take her children into her arms.
Into your arms, Ranchi
Into your arms, prison de Ranchi II
Dimanche 14 mars: retour sur Ranchi.
Lundi 15 mars: Tentatives d'écriture. Je réveille Jumjunu à Bruxelles tôt le matin pour me remémorer le poème "Liberté" d'Eluard.
Des heures à chercher une photocopieuse potable... Attente de la réponse du directeur de la prison, après avoir envoyé il y a deux semaines par mail et par lettre quelques documents sur mon projet et la demande de retourner à la prison.
Au soir, Dinesh (qui nous avait amené à la prison deux semaines auparavant) a des nouvelles: Le délai est trop court pour obtenir une autorisation des hautes autorités. Le directeur accepte cependant d'organiser une visite. Mais celle-ci sera courte. 15 minutes. Je passe la soirée et une partie de la nuit à mettre en ordre photos et documents.
Mardi 16 mars: Je prépare une série de panneaux avec textes et photos résumant "Into your arms" à la prison de Ranchi.
Vers 12h30, tout est prêt. Aopala ( qui décide de faire l'école buissonière pour m'accompagner) et Dinesh (qui quitte son travail également) me rejoignent pour la visite. Dans la voiture nous menant à la prison, Dinesh me fait le plaisir de pouvoir écouter Nusfrat Fati Ali Khan. A l'arrivée, fouille. J'obtiens de garder mon appareil photo mais pas l'ordinateur ni le gsm évidemment. Jamais je n'oublierai le son de la lourde porte de métal bleue trouée pour le gardien lorsqu'elle s'ouvre.
Sur le bureau du superintendant Bipin Kuma Sinha, Dinesh, sans un mot, dépose un cd des photos de Ondi, les photos couleur que j'ai imprimé pour les prisonnières et les panneaux d'"Into your arms, Ranchi".
Derrière son costume de gros coton kaki, le visage du superintendant se détend et apparaît dans son regard quelque sourire ému?
Aopla et moi quittons les bureaux, traversons la cour qui longe la section des hommes, arrivons dans la section femmes qui nous attendent tandis qu'elles sont en visite médicale, si j'arrive à suivre correctement la situation.
Nous avons 15 minutes. Aopala prend note des noms des femmes photographiées lors de la précédente visite. Je tente de prendre quelques photos au milieu des femmes qui demandent à voir les petits albums photo. J'explique à Chaitali (qui parle anglais mieux que moi;)) le travail réalisé. Chaitali se chargera d'exposer les panneaux dans la salle de jour. Nous échangeons à nouveau les adresses. Chaitali s'engage à écrire pour celles qui voudraient correspondre. Nous avons déjà passé le temps obtenu pour la visite.
Avant de quitter les lieux, j'explique aux femmes que je tenterai de développe un projet, que cela demande du temps et des moyens, que je ne promets donc rien, mais que je ferai ce qui est en mon pouvoir pour.
Avant de nous séparer, Chaitali me prend à nouveau dans ses bras. Difficile de ne pas cacher nos émotions.
De retour dans les bureaux, j'explique à l'intendant ce que nous pourrions tenter de développer. Birsa semble partant pour nous soutenir. A suivre dans quelques mois?
Lundi 15 mars: Tentatives d'écriture. Je réveille Jumjunu à Bruxelles tôt le matin pour me remémorer le poème "Liberté" d'Eluard.
Des heures à chercher une photocopieuse potable... Attente de la réponse du directeur de la prison, après avoir envoyé il y a deux semaines par mail et par lettre quelques documents sur mon projet et la demande de retourner à la prison.
Au soir, Dinesh (qui nous avait amené à la prison deux semaines auparavant) a des nouvelles: Le délai est trop court pour obtenir une autorisation des hautes autorités. Le directeur accepte cependant d'organiser une visite. Mais celle-ci sera courte. 15 minutes. Je passe la soirée et une partie de la nuit à mettre en ordre photos et documents.
Mardi 16 mars: Je prépare une série de panneaux avec textes et photos résumant "Into your arms" à la prison de Ranchi.
Vers 12h30, tout est prêt. Aopala ( qui décide de faire l'école buissonière pour m'accompagner) et Dinesh (qui quitte son travail également) me rejoignent pour la visite. Dans la voiture nous menant à la prison, Dinesh me fait le plaisir de pouvoir écouter Nusfrat Fati Ali Khan. A l'arrivée, fouille. J'obtiens de garder mon appareil photo mais pas l'ordinateur ni le gsm évidemment. Jamais je n'oublierai le son de la lourde porte de métal bleue trouée pour le gardien lorsqu'elle s'ouvre.
Sur le bureau du superintendant Bipin Kuma Sinha, Dinesh, sans un mot, dépose un cd des photos de Ondi, les photos couleur que j'ai imprimé pour les prisonnières et les panneaux d'"Into your arms, Ranchi".
Derrière son costume de gros coton kaki, le visage du superintendant se détend et apparaît dans son regard quelque sourire ému?
Aopla et moi quittons les bureaux, traversons la cour qui longe la section des hommes, arrivons dans la section femmes qui nous attendent tandis qu'elles sont en visite médicale, si j'arrive à suivre correctement la situation.
Nous avons 15 minutes. Aopala prend note des noms des femmes photographiées lors de la précédente visite. Je tente de prendre quelques photos au milieu des femmes qui demandent à voir les petits albums photo. J'explique à Chaitali (qui parle anglais mieux que moi;)) le travail réalisé. Chaitali se chargera d'exposer les panneaux dans la salle de jour. Nous échangeons à nouveau les adresses. Chaitali s'engage à écrire pour celles qui voudraient correspondre. Nous avons déjà passé le temps obtenu pour la visite.
Avant de quitter les lieux, j'explique aux femmes que je tenterai de développe un projet, que cela demande du temps et des moyens, que je ne promets donc rien, mais que je ferai ce qui est en mon pouvoir pour.
Avant de nous séparer, Chaitali me prend à nouveau dans ses bras. Difficile de ne pas cacher nos émotions.
De retour dans les bureaux, j'explique à l'intendant ce que nous pourrions tenter de développer. Birsa semble partant pour nous soutenir. A suivre dans quelques mois?
On the road, Patna-Ranchi
Sur le chemin de retour Patna-Ranchi, un petit détour par Bodhgaya....
"Non je ne mets point le sage à part des autres hommes; je ne le rêve pas inaccessible à la douleur, comme le serait un roc étranger à toute sensation. Je me souviens qu'il a été formé de deux substances: l'une privée de raison, ressent les morsures, les flammes, la souffrance; l'autre, en tant que raisonnable, est inébranlable dans ses convictions, intrépide, indomptée. En elle habite le souverain bien: tant qu'il n'a pas toute sa plénitude, l'âme s'agite incertaine; quand il est parfait, l'immuable stabilité est conquise. " Lettres à Lucilius, Sénèque
"Non je ne mets point le sage à part des autres hommes; je ne le rêve pas inaccessible à la douleur, comme le serait un roc étranger à toute sensation. Je me souviens qu'il a été formé de deux substances: l'une privée de raison, ressent les morsures, les flammes, la souffrance; l'autre, en tant que raisonnable, est inébranlable dans ses convictions, intrépide, indomptée. En elle habite le souverain bien: tant qu'il n'a pas toute sa plénitude, l'âme s'agite incertaine; quand il est parfait, l'immuable stabilité est conquise. " Lettres à Lucilius, Sénèque
Bye Bye Patna
"(...) Je vous écris du jardin d'un collège de Patna, assise entre deux chèvres enchaînées et un bouddha méditant. Au loin, les oiseaux semblent jouer à vol plané et les écureuils à cache cache qui c'est qui me trouvera le premier?
Chaque matin, lorsque je quitte le dortoir pour faire ma toilette, la première personne que je croise sur mon chemin dans le couloir du collège est une femme sans mains, semblant prier le ciel. Entre ses poignets un cordon rouge....
Comme si cette femme ne pouvait être mariée qu'à elle-même.
J'attends le matin où peut-être j'oserai me glisser entre ses bras (...)" ( Into Your Arms, lettre IV )
Photo: Gaupal Sarma
Chaque matin, lorsque je quitte le dortoir pour faire ma toilette, la première personne que je croise sur mon chemin dans le couloir du collège est une femme sans mains, semblant prier le ciel. Entre ses poignets un cordon rouge....
Comme si cette femme ne pouvait être mariée qu'à elle-même.
J'attends le matin où peut-être j'oserai me glisser entre ses bras (...)" ( Into Your Arms, lettre IV )
Photo: Gaupal Sarma
Into your arms, Patna
Sur le chemin qui conduit au temple en face de la gare de Patna, j'apprends la phrase: "Mujhe Gale laga lo?" (" Can you take me into your arms?").
Un peu intimidée, à l'entrée du temple, par l'image de Rama enlaçant Hanuman,je tente de m'isoler des étudiants qui m'accompagnent..
Pas à pas je me dirige vers une vieille femme, un enfant, des étudiants, des hommes vendant les fleurs pour la puja,un couple de jeune mariés,... et ainsi nous montons jusqu'au dernier étage du temple où sont célébrés trois mariages...
Je reste étonnée des bras qui se sont ouverts ce matin là dans le temple...
Quelques jours plus tard, j'emmène photos et textes pour les afficher dans la gare.
Le chef de gare reconnaît que le projet est intéressant mais il ne peut le permettre sans autorisation écrite des autorités supérieures. Avec Minni nous nous rendons donc à quelques mètres de l'entrée de la gare. Un endroit un peu "isolé"... en apparence...
En moins de 5 minutes, de nombreux indiens ( tous des hommes si je me souviens bien) débarquent pour demander de quoi il s'agit. Certains sont choqués de la photo avec l'enfant à Shantiniketan, pensent que je travaille pour une ong, pour unicef, ou que je fais cela pour de l'argent... Un étudiant demande quel message je veux faire passer,... Incapable de suivre la situation, j'essaie de me garder un petit espace pour terminer l'affichage.. Minni se charge de répondre aux questions. Je n'avais pas mesurer l'ampleur des malentendus possibles, des questions que cela susciterait... Et qui me permettent d'avancer...
Me reste par ailleurs l'image d'un vieil homme tentant de déchiffrer en anglais l'histoire du chauffeur de taxi à Kolkata.
Quelques heures plus tard, les traces d'Into your arms sont affichées, avec "les moyens du bord", sur les colonnes du collège où nous avons séjourné.
Autre lieu, autre moment, autre version d'un même projet.
Un peu intimidée, à l'entrée du temple, par l'image de Rama enlaçant Hanuman,je tente de m'isoler des étudiants qui m'accompagnent..
Pas à pas je me dirige vers une vieille femme, un enfant, des étudiants, des hommes vendant les fleurs pour la puja,un couple de jeune mariés,... et ainsi nous montons jusqu'au dernier étage du temple où sont célébrés trois mariages...
Je reste étonnée des bras qui se sont ouverts ce matin là dans le temple...
Quelques jours plus tard, j'emmène photos et textes pour les afficher dans la gare.
Le chef de gare reconnaît que le projet est intéressant mais il ne peut le permettre sans autorisation écrite des autorités supérieures. Avec Minni nous nous rendons donc à quelques mètres de l'entrée de la gare. Un endroit un peu "isolé"... en apparence...
En moins de 5 minutes, de nombreux indiens ( tous des hommes si je me souviens bien) débarquent pour demander de quoi il s'agit. Certains sont choqués de la photo avec l'enfant à Shantiniketan, pensent que je travaille pour une ong, pour unicef, ou que je fais cela pour de l'argent... Un étudiant demande quel message je veux faire passer,... Incapable de suivre la situation, j'essaie de me garder un petit espace pour terminer l'affichage.. Minni se charge de répondre aux questions. Je n'avais pas mesurer l'ampleur des malentendus possibles, des questions que cela susciterait... Et qui me permettent d'avancer...
Me reste par ailleurs l'image d'un vieil homme tentant de déchiffrer en anglais l'histoire du chauffeur de taxi à Kolkata.
Quelques heures plus tard, les traces d'Into your arms sont affichées, avec "les moyens du bord", sur les colonnes du collège où nous avons séjourné.
Autre lieu, autre moment, autre version d'un même projet.
Dimanche à Patna
Après avoir passé un dimanche "à la campagne": http://www.quilahouse.com/ aux bords du Gange,
revoici lundi et le travail recommence.
Ce 8 mars, journée internationale de la femme, bien que ce genre d'événements ne soit pas ma tasse de thé, je rends hommage à Priya, talentueuse photographe qui mériterait d'être accueillie chez nous:
revoici lundi et le travail recommence.
Ce 8 mars, journée internationale de la femme, bien que ce genre d'événements ne soit pas ma tasse de thé, je rends hommage à Priya, talentueuse photographe qui mériterait d'être accueillie chez nous:
Seconde nuit à Patna
Tandis que les moustiques se penchent sur la carpette de Cendrillon, celle-ci n'arrive point à trouver le sommeil, inquiétée par des hurlements de chien dans le jardin du collège. Attirée par quelque chant ( dhrupad? ) au loin, Cendrillon se lève, et, du balcon, tente de percevoir d'où vient la musique. Attendant un semblable instant depuis plusieurs jours, elle descend pas à pas les escaliers. Ouvre la porte du palais, sort sur les marches... et réveille le gardien couché à l'entrée. " Peu de chances qu'on me laisse ainsi sortir pour me rendre au concert" se dit-elle.
Ainsi donc, Cendrillon se contente de contempler son ombre sur l'herbe du jardin...
"De toute façon les moustiques m'auraient empêchée de bien écouter la musique" se dit-elle.
Ainsi donc, Cendrillon se contente de contempler son ombre sur l'herbe du jardin...
"De toute façon les moustiques m'auraient empêchée de bien écouter la musique" se dit-elle.
Quelques artistes d'Art Karavan sous les couleurs d' HOLI
Manola K.Gayatri
Katalin Lengyel: http://www.vimeo.com/7142619
Maria Teresa Rueda: http://artkaravan.wordpress.com/category/marisa-rueda-and-cristina-chaplin-rueda/
Yola Garbers: http://artkaravan.wordpress.com/category/yola-garbers/
Ondi Mc Master
Inder Salim: http://indersalim.livejournal.com/
Priyadarshini John
Gaupal Sarma
Goutam Gosh: http://goutam-ghosh.blogspot.com/
Bhuvanesh Kumar: http://artkaravan.wordpress.com/category/bhuvanesh-kumar/
Khitish Chandra Das & Jeeban: http://secondcreator.blog.com/
Katalin Lengyel: http://www.vimeo.com/7142619
Maria Teresa Rueda: http://artkaravan.wordpress.com/category/marisa-rueda-and-cristina-chaplin-rueda/
Yola Garbers: http://artkaravan.wordpress.com/category/yola-garbers/
Ondi Mc Master
Inder Salim: http://indersalim.livejournal.com/
Subscribe to:
Posts (Atom)